Ce manque de temps qui nous obsède
Aujourd’hui, nous sommes submergés d’emails, d’informations, de coups de fil, notre to do list s’allonge. Nous n’avons plus le temps pour faire tenir tout ça dans notre journée. Le temps nous file entre les doigts, son manque nous obsède. Notre rapport au temps se distord et se transforme radicalement. L’instantanéité, l’immédiateté et l ’urgence sont devenus nos nouveaux modes de vie et se sont insinués peu à peu dans l’économie et dans la vie professionnelle. Notre conscience se focalise désormais en permanence sur notre travail et a beaucoup d’impacts négatifs sur notre santé. Pourquoi donner plus, faire plus, s’agiter, courir plus vite et être moins ? Selon Boris Cylrulnik, neuro-psychiatre et auteur, les valeurs au travail aujourd’hui ne se focalisent plus que sur le sprint, la course, la performance, le mieux faire. Encore plus vite et encore plus que parfait. Et cela s’étend à notre façon de marcher, de parler, de manger, de réfléchir.
Mais notre mode de vie ne devrait-il pas régénérer notre énergie plutôt que la vider de plus en plus chaque jour ?
J’ai appris que hormis la période estivale, un paysan au Moyen âge avait plus de jours de fêtes que de jours travaillés. Cela vous étonne aussi ? Entre les fêtes de villages, les fêtes des saints locaux, les fêtes des corporations, le travail représentait moins d’un jour sur deux. Leur calendrier suivait étroitement la succession des activités agricoles. La représentation des mois de l’année est un motif symbolisé fréquemment à cette période par les activités agricoles de la saison.
Peut-être cela vous paraît très loin de notre réalité, de nos sociétés ultra-connectées mais ces faits sont révélateurs d’un profond déséquilibre qui n’a cessé de se creuser au fil des siècles. Ils interrogent non seulement notre rapport à la valeur travail et notre conception du temps mais aussi notre déconnexion profonde de la nature, de ses cycles et de ses rythmes.
Sans revenir au temps du Moyen âge, comment peut-on s’inspirer de ces temps de pause et de célébration et donc de reconnexion à la nature pour construire un rapport plus équilibré au temps ?
Comment en sommes-nous arrivés à inverser totalement cette relation au travail et à surinvestir cette sphère de notre vie au détriment du reste ? Les moments de partage, de repas entre amis et en famille, de fêtes, de vivre ensemble sont de moins en moins valorisés et respectés comme des temps sacrés. Pour se retrouver soi et se poser. Abaisser notre niveau de stress. Ce sont ces temps de pause, de convivialité mais aussi d’échanges qui construisent notre équilibre et constituent notre humanité.
Au-delà de ce réinvestissement dans ces sphères délaissées de notre Vie, comment se relever, faire face et retrouver une once de lumière dans des moments de grande souffrance et de violence psychologique qu’engendre l’épuisement professionnel ?
Pour ma part, j’ai puisé et trouvé refuge dans l’oasis de l’espoir.
Au cœur de la tempête, j’ai écrit, conservé, lu et relu ce texte qui m’a permis progressivement de sortir de l’œil du cyclone. Accompagnée par mes plantes fétiches, celles qui m’ont soutenues le plus dans cette période : l’aunée, le romarin et l’ashwagandha. Je vous en reparlerais dans de prochains articles.
J’ai conscience que ma souffrance a un sens profond et qu’il y a une leçon à en tirer. Un apprentissage sur moi-même. Je garde à l’esprit que mon pas est bon, que je regarde dans la bonne direction. L’espoir que tout ce que je vis au présent a un sens et que je suis en train de construire un véritable château avec un vrai trésor : l’espoir.
Je vais remplir mon réservoir d’espoir et quand je rencontrerai le désespoir, je pourrais partager cet espoir gardé vivant.
Je m’aime donc je vais quitter ce travail que je n’aime pas, qui ne correspond pas à mon Moi profond, qui ne me permet pas de suivre mon cœur, mes valeurs, travaillant avec et pour des personnes malveillantes et toxiques. Je m’aime donc je pardonne. Je me libère totalement du carcan et de la pression de ne pas être moi-même, d’être quelqu’un d’autre. Je me libère de cette imposture, de ce jeu de rôle et de dupe. Je me libère de mon passé. J’aime totalement ici et maintenant et je fais l’expérience de vivre chaque moment comme étant un moment privilégié qui est bon pour moi et qui me construit.
J’ai foi en moi, je sais que mon avenir s’annonce sûr, brillant, rempli de lumière, de joie, d’amour, de confiance en la Vie.
Ce réservoir d’espoir je l’ai gardé vivant et aujourd’hui j’ai à cœur de vous redonner cette lumière, cette confiance et ces forces qui sont en vous.
Pour déployer son potentiel et redevenir soi.
Et vous, quel est votre rapport au temps dans votre vie personnelle et professionnelle ?
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