Qu’est ce que l’éco-herboristerie #2
Il y a un autre domaine où il est nécessaire de remettre l’humain en relation avec la plante qui pousse dans son environnement proche est le cas des encens et fumigations.
La sauge blanche –même si elle peut être cultivée en France – et son rituel de purification, devenu très populaire, ne se réfère-t-elle pas à des pratiques ancestrales amérindiennes qui possèdent un lien culturel et spirituel profond avec cette plante ?
L’action de brûler un bâton de sauge blanche est une pratique culturelle spécifique et signifie beaucoup plus pour ces peuples.
Pouvons-nous le comprendre véritablement et l’utiliser sans désacraliser ces pratiques ?
C’est un débat ouvert. Faites-moi part de vos commentaires en bas de cet article si vous le souhaitez.
Sa puissance et son intérêt sont réels mais son usage est devenu tellement excessif que les populations sauvages de sauge blanche poussant dans les régions de l’ouest de Etats-Unis et le nord du Mexique sont désormais menacées et les feux de forêts qui ravagent l’Ouest des Etats Unis augmentent cette menace pesant sur l’espèce mais aussi sur la disparition d’une plante sacrée pour les Amérindiens.
Il est évident que beaucoup de personnes pratiquent ce rituel avec la sauge blanche avec un immense respect pour ces cultures (quand elle est d’origine locale) mais pour ma part je ne la pratique plus personnellement préférant d’autres plantes autant bénéfiques.
Nous pouvons avoir envie de développer ce lien spirituel avec la sauge blanche et je comprends ce souhait chez certaines personnes. Toutefois, ce lien se doit d’aller au-delà de la simple popularité de la plante ou des lectures sur ses « super-pouvoirs » en développant un lien avec elle, en passant par le lien physique d’abord par le toucher par exemple en la cultivant soi-même au jardin ou en pot.
Je vous invite dans ces cas à préférer une production locale française comme celle des producteurs de plantes vosgiens Plantes & potions.
Derrière l’envie de faire brûler de la sauge blanche exprime souvent un souhait de revenir simplement à ces traditions de fumigation avec des herbes, résines et fleurs séchées associées à des rituels que l’on utilisait dans la plupart des cultures du monde et aussi à la méconnaissance de toutes les autres plantes purificatrices puissantes.
Nous pouvons créer nos propres encens et rituels avec des plantes de notre flore et de façon respectueuse envers l’environnement et la Terre-mère.
En effet, si nous prenons le temps de ramener notre regard sur notre environnement et d’explorer les plantes autour de nous, on s’aperçoit par exemple que l’hysope, originaire des régions méditerranéennes est une plante purificatrice tout aussi puissante que la sauge blanche.
Oui l’hysope possède une forte action purificatrice sur les corps énergétiques qui surpasse le benjoin et la sauge blanche utilisée en fumigation ou en bain.
En fumigation, elle purifie à la fois les lieux et les objets si on veille à ne pas la brûler avec un charbon trop chaud. Son action est lente et son utilisation un peu plus délicate mais elle s’avère tout aussi puissante si on la laisse fumiger longtemps (20 minutes environ). De plus, elle augmente l’efficacité des plantes qu’on lui peut lui associer comme le laurier, l’eucalyptus, le romarin ou la sauge commune.
Le laurier noble, arbuste très commun, est aussi un très puissant purificateur quand il est brûlé sur des charbons ardents à la fois pour purifier les lieux et l’aura des personnes avec des charges mêmes bien inscrustées. L’avantage du laurier est qu’il produit une fumée très dense qui permet fumiger rapidement des pièces. De plus, ses effets perdurent très longtemps dans le temps.
Je proposerais des ateliers (quand le confinement sera levé) pour faire vos propres encens naturels à base de plantes locales.
La pratique de l’éco-herboristerie permet aussi de développer son autonomie vis-à-vis des remèdes d’herboristerie.
Avec les plantes qui poussent dans votre jardin – sous réserve d’une bonne identification bien sûr – vous êtes capable de soigner coupures, blessures, brûlures, coups de soleil, gastro, toux, rhume, bronchite…
Cela vous apporte énormément de confiance : confiance en son pouvoir de se réapproprier des gestes simples comme créer un cataplasme d’herbes fraîches, de pourvoir à sa santé pour les maux bénins, et confiance en la vie parce que si ces plantes poussent autour de nous, ce n’est pas pour rien. Elles ont souvent un message à vous faire passer. Qu’il soit adressé à votre corps physique, énergétique ou émotionnel.
Les plantes sont de grandes messagères et de grandes enseignantes.
Inspirons-nous des animaux qui eux se soignent naturellement d’instinct avec les plantes.
Auraient-ils l’idée d’aller faire des milliers de kilomètres pour utiliser une plante pour se soigner ??
L’animal humain a lui aussi conservé ce type d’instinct archaïque, d’intuition envers les plantes qui lui sont bénéfiques. Il lui faut juste revenir au corps, à ses sens, se reconnecter à son intelligence innée interne.
Le corps sait ce qui est bon pour lui.
Notre société moderne donne malheureusement trop de place au mental qui devient surpuissant et bride totalement cette sagesse intuitive innée logée dans notre cerveau reptilien.
Mais l’on peut remuscler cette capacité en sortant dans les parcs ou son jardin avec la simple intention de retisser un lien avec une plante, un arbre et s’autoriser à ressentir les émotions qui nous traversent à ce moment-là.
Sentir une plante, la toucher, l’observer au fil des saisons, la goûter, la faire entrer en contact avec son corps.
Ce moment-là est autant guérisseur que de prendre une tisane.
Pratiquer l’éco-herboristerie c’est avant tout retisser une vraie relation de cœur, de respect, de résonance avec les plantes que l’on utilise pour sa santé ou son bien-être et de réapprendre à utiliser nos ressources locales.
C’est aussi reprendre son pouvoir personnel tout en développant une résilience « commune ».
Réinventer notre approche du collectif et reconsidérer notre place dans les écosystèmes.
Aujourd’hui, en ces temps de confinement, nous prenons conscience de ces vertus qui doivent devenir nos boussoles pour construire le monde de demain.
Nous vivons dans la planète Terre et non sur Terre.
Quelles énergies et quelles actions souhaitez vous voir se développer sur cette Terre-mère ?
Afin d’accompagner ce changement, je propose en ce moment exceptionnellement, des séances d’accompagnements en herboristerie à distance d’1 heure au tarif solidaire de 25 euros
Pour toute personne souhaitant renforcer son immunité, apaiser ses angoisses, avoir un sommeil récupérateur.
La plante a des spécificités énergétiques, physiques, physiologiques qui vont entrer en résonance avec vos propres corps émotionnels, physiques et mental
Vous conseiller sur les bases de l’herboristerie en faisant le tri sur les nombreuses informations véhiculées sur internet et dans les médias
Dans ce cadre exceptionnel, je reverserais la moitié de ces recettes à l’association Association Respire, Association Nationale pour l’Amélioration de la Qualité de l’Air et la Défense des Victimes de la Pollution.
Respire est la principale association nationale de lutte contre la pollution de l’air.
Spécialisée et experte dans la compréhension des enjeux liés à la pollution de l’air en France et en Europe.
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